Nouveaux modes de travail, nouveaux modes de management, La « Creative Problem Solving » (CPS) pour la définir ensemble

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Impact positif de la crise sanitaire, la montée des nouveaux modes de travail, avec le télétravail, le présentiel et le mode hybride, oblige aujourd’hui à se poser les questions des nouveaux modes de management. Testés en grandeur nature sur plus de sept millions de travailleurs en France pendant les confinements on peut aujourd’hui apprendre des erreurs. Anxiogène pour les uns, en mal de lien social, le travail à distance aura été vécu comme une libération pour d’autres. Selon une étude Monster, 54% ne souhaitent plus retourner au bureau, ce qui signifie que l’autre moitié a très envie d’y retourner. Les entreprises aussi sont partagées entre les économies possibles en espaces de travail et la crainte du désengagement des salariés. Comment s’y prendre pour trouver les solutions qui correspondent aux besoins de chacun : la CPS, Creative Problem Solving.

 

Etape 1 : clarifier les problèmes

La première étape est de clarifier le ou les problèmes. De ce point de vue les expériences de télétravail ou de présentiel forcés, pendant les confinements ont permis aux salariés et aux entrepreneurs d’appréhender les avantages et les inconvénients de ce nouveau mode de travail grandeur nature.

Les techniques de CPS favorisent l’expression de tous les points de vue en sollicitant l’ensemble des acteurs salariés, employeurs, télétravailleurs, non télétravailleurs…pour détailler toutes les questions du QQOQCCP (QuoiQui, Où, QuandComment, CombienPourquoi),

Répondre à ces questions permet de dédramatiser tout en les exprimant, les problèmes de vie pro et perso pour l’organisation du travail coté salarié et coté employeur.

 

Etape 2 : partager les idées

Une fois les problèmes posés, la recherche d’idées peut commencer. La CPS prévoit des modalités de brainstorming qui permettent d’aller plus loin dans la créativité.

Le facilitateur de CPS va favoriser non seulement l’expression des idées par tous (« Idées farfelues bienvenues »), mais aussi le respect des idées émises (« critique prohibée ») et le rebond entre participants pour les enrichir. (« démultiplication bienvenue ! »).

La période ayant été riche en expériences, des insights par les best practices d’entreprises proches en taille et activités peuvent être des sources d’inspiration intéressantes.

 

Etape 3 : trouver les solutions

Parmi toutes les idées émises et décrites, il convient de retenir celles qui sont souhaitées par les acteurs et les décideurs. Cette étape est celle de la prise de décision par la mise à l’épreuve de la faisabilité technique ou matérielle.

C’est là où il faut un bon réservoir d’idées, car la loi de Pareto s’appliquant, 80% des idées seront écartées pour 20% qui resteront.

C’est de cette étape que sortiront les premières pistes d’actions qui feront l’objet de test ou de pilotes.

 

Etape 4: passer à l’action

Il y a alors deux modalités pour le passage à l’action. La première qui consiste à appliquer immédiatement pour des décisions simples qui nécessitent des ressources existantes et disponibles.

La seconde va nécessiter un fonctionnement en mode projet avec des étapes de recherche de partenaires ou de moyens et de test des solutions approuvées. Ce sont les décisions qui impactent les organisations syndicales, les ressources informatiques ou techniques qui demandent des temps de conception commande et mise en place.

Quant à l’aspect culturel chaque entreprise a à définir sa charte. Ce qui devient un simple exercice de mise en forme quand on a mené des ateliers de CPS.

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