Quand l’innovation et la créativité deviennent un enjeu collectif. J’ai eu la chance d’y être invitée par Challenges.

700 millions d’utilisateurs quotidiens de ChatGPT : un chiffre vertigineux qui illustre la rapidité de diffusion de l’IA. Mais au-delà de la technologie, une question centrale demeure : comment en faire un levier d’innovation et de progrès pour le bien commun ?

Vincent Beaufils rappelle Charles de Gaulle qui a inspiré l’esprit de ce sommet sur l’IA : « Ayons l’ambition que le progrès soit pour le bien commun»
Points clés du CommonGoodSummit :

Croissance & innovation : selon Philippe Aghion, l’IA facilite l’innovation et génère un effet de productivité supérieur à l’effet de substitution. Encore faut-il adapter nos institutions éducatives.

Éducation & personnalisation : l’IA permet de s’ajuster aux rythmes d’apprentissage, offrant des exercices gradués et une pédagogie plus inclusive selon Marc Gurgand @ParisSchoolofEconomics. Mais elle ne doit pas remplacer l’expertise humaine.

Complémentarité humain + IA : en médecine, en recherche ou en management, la force réside dans l’hybridation : l’IA plus humain dépasse toujours l’ IA seule ou l’homme seul.

Travail & sens : Béatrice Dautzenberg décrit comment L’Oréal investit massivement dans la #BeautyTech. L’IA y devient « compagnon de recherche » et catalyseur de créativité, sans remplacer les talents humains.
Créativité augmentée : l’IA ne réduit pas l’imagination, elle l’amplifie, en particulier pour les juniors et les créateurs. La clé : savoir collaborer avec elle.

L’IA n’est pas qu’une technologie : c’est une transformation institutionnelle, éducative et culturelle. Elle nous pousse à repenser le sens du travail, la créativité, et l’innovation au service du